Cinq ans plus tard : l'impact de la pandémie sur le marché immobilier

Cinq ans plus tard : l'impact de la pandémie sur le marché immobilier

Un peu plus de cinq ans se sont écoulés depuis le début de la pandémie de la COVID-19 et ses répercussions continuent de se faire sentir dans de nombreux secteurs — et l’immobilier en est un exemple frappant.

De la redéfinition des modes de vie au bouleversement des priorités en matière d’habitation, la pandémie a laissé une empreinte sur le paysage immobilier. Voici un tour d’horizon des grandes tendances qui façonnent le marché résidentiel et locatif, en milieu urbain comme en région.


1. La montée en popularité des régions s’est stabilisée

Le télétravail massif initié en 2020 a permis à de nombreux travailleurs et travailleuses de quitter les grands centres sans compromettre leur carrière. Des régions comme les Laurentides, l’Estrie, la Montérégie ou encore Charlevoix ont ainsi connu une explosion de la demande immobilière, attirant des citadins en quête d’espace, de nature et d’un meilleur équilibre vie-travail.

Si cet engouement s’est stabilisé, il reste bien ancré : la popularité des résidences secondaires ou des déménagements permanents en région semble là pour rester.

Conséquence : Forte appréciation des valeurs immobilières dans des zones auparavant plus abordables, et hausse de l’intérêt des investisseurs cherchant à louer à des télétravailleurs.


2. Redéfinition des besoins résidentiels

Avec l’essor du télétravail, total ou hybride, les attentes envers l’espace résidentiel ont profondément changé. Le condo compact au centre-ville sans bureau fermé est devenu moins attrayant, tandis que les maisons unifamiliales, les propriétés avec pièces polyvalentes, coins bureaux, terrasses ou espaces verts sont plus recherchées.

Conseil aux propriétaires qui souhaitent vendre : Aménager un espace bureau, investir dans une meilleure insonorisation ou revaloriser les espaces extérieurs peut accroître l’attrait et la valeur de revente de votre bien.


3. Retour graduel de l’intérêt pour les centres-villes

Dans les grands centres comme Montréal, le marché des condos a connu un ralentissement après la pandémie. Le départ de nombreux professionnels et professionnelles vers les banlieues et régions a fait baisser la demande dans certains secteurs du centre-ville. Toutefois, on observe depuis peu un retour graduel, notamment grâce à une nouvelle génération de jeunes acheteurs et à la reprise partielle du travail en présentiel dans certains domaines.

Par ailleurs, la Ville de Montréal travaille fort à ce que son centre-ville soit dynamique et attrayant afin de donner envie à des familles d’y vivre.

Perspective à long terme : Les propriétaires peuvent s’attendre à une stabilisation des prix, surtout dans les quartiers bien desservis par le transport en commun, avec des services à proximité.


4. Immobilier locatif : une nouvelle réalité

Ce n’est pas seulement du côté de la vente et l’achat de propriété qu’on observe de nouvelles réalités. La demande en location a explosé dans plusieurs secteurs où les travailleurs à distance se sont établis. Cela a entraîné une hausse des loyers, mais aussi une évolution de l’offre selon les nouveaux besoins de la population (voir point 2 de cet article).

Par ailleurs, les immeubles qui proposent des espaces de vie communs (salle de sport, bureaux partagés, etc.) aux locataires ou copropriétaires ont la cote. Cela peut se comprendre puisque les télétravailleurs passent beaucoup plus de temps qu’avant dans leur logis!


5. Pression sur les prix : entre croissance et essoufflement

Après une flambée marquée durant la pandémie, le marché a connu un ralentissement. Mais les prix demeurent élevés, soutenus par une offre insuffisante à certains endroits et des coûts de construction toujours hauts. Résultat : l’accès à la propriété peut être plus difficile, alors que les salaires n’ont pas suivi le rythme de la hausse immobilière.


6. Les premiers acheteurs doivent trouver d’autres stratégies

La question de l'abordabilité des habitations est donc devenue un enjeu majeur. Les premiers acheteurs sont souvent les plus touchés par cette réalité. Les jeunes désirant devenir propriétaires doivent donc désormais s’adapter.

Par exemple, en cotisant dès leur premier emploi à un CELIapp, en optant pour des propriétés plus abordables en région éloignée ou en choisissant d’acheter à plusieurs afin de se répartir les charges. Certaines personnes choisissent aussi de se procurer un condo à prix modique qu’ils rénoveront afin de le revendre et générer un profit qui deviendra un levier financier pour une maison plus adaptée à leurs besoins.

Bref, il y a plusieurs options pour les premiers acheteurs! D’ailleurs, RE/MAX vient de lancer un site spécialement conçu pour eux, où se regroupent des informations en tout genre pour les guider dans le processus d’achat. Retrouvez toutes les infos en cliquant sur le lien suivant : https://www.remax-quebec.com/fr/premiere-maison/acheter/


7. Taux hypothécaires et impacts financiers

Les taux d’intérêt hypothécaires ont fortement augmenté entre 2022 et 2023 pour contrer l’inflation. Plusieurs ménages ont vu leur capacité d’achat réduite. Comme on l’a dit plus tôt, le marché immobilier a connu un ralentissement pour certains produits immobiliers et dans certaines régions. Toutefois, les taux d’intérêt baissent depuis quelques mois, ce qui est très encourageant! On ne peut cependant pas prédire si les baisses se poursuivront.

À surveiller : Les décisions futures de la Banque du Canada seront déterminantes pour l’évolution du marché à court et à moyen terme.



Le marché immobilier a changé de visage depuis la pandémie. En tant que propriétaires, nous devons nous adapter. Vous avez besoin d’un coup de main pour vendre votre propriété dans ce contexte immobilier ou pour en trouver une qui répondra à vos besoins, c’est un courtier immobilier qu’il vous faut!

RE/MAX Québec

Par RE/MAX Québec

Par RE/MAX Québec

Chef de file du secteur de l'immobilier depuis 1982, le réseau RE/MAX réunit les courtiers les plus performants.